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Date: | Tue, 27 Feb 2007 01:54:43 +0100 |
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Cher Patrick, merci pour ta réponse rapide à mes questions autour du
rôle de médiation de l'ICOM dans les cas de questionnements sur les
restitutions d'œuvres acquises illégalement. J'ai lu dans Libération (
7 février 2007) les déclarations que Alissandra Cummins et Berenice
Murphy ont données aux rencontres de l'UNESCO autour des problèmes de
restitutions des œuvres des grands musées occidentaux aux pays
"exportateurs". Berenice Murphy, présidente du comité de déontologie de
l'ICOM a soutenu que le problème pouvait être résolu par une "digital
repatriation", c'est-à-dire que les progrès techniques numériques
allaient permettre aux pays source de profiter de leur patrimoine via
des copies numériques, tandis que la présidente de l'ICOM a proposé que
l'UNESCO produise une liste mondiale du patrimoine mobilier de
l'humanité pour en faciliter la circulation, chose que je considère
tout à fait irréalisable étant donné l'ampleur et la complexité de ce
patrimoine.
Le sens de ces déclarations me décide à prendre la décision de renoncer
à débattre sur les restitutions dans le cadre de l'ICOM: c'est donc mon
dernier message sur ce sujet.
Je tiens toutefois à vous répondre: même si l'ICOM, comme vous le
pensez , ne peut pas remplir un rôle de médiation entre deux parties en
conflit à moins que la médiation ne soit ouvertement réclamée, il a en
revanche le devoir de demander à la partie associée à l'ICOM qu'elle
respecte le Statut et donc le Code de déontologie.
Giovanni Pinna
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