Bonjour, Je suis très sensible au débat qui s'instaure sur les activités des comités internationaux et sur les moyens de les financer. En effet quel président de comité international ne s'est pas trouvé confronté au souci d'animer son comité et ce -pour l'instant- à moindres frais. Rêvons un peu, de quoi aurions-nous besoin : prenons tout d'abord notre activité centrale la réunion annuelle, Idéalement il faudrait que nous puissions choisir le pays de destination en fonction de son intérêt intrinsèque et non des contraintes économiques des frais de transport. Ensuite nous devrions pouvoir soutenir le déplacement de quelques uns de nos membres pour leur faciliter l'accès au pays où se tient la réunion. Puis pour soutenir la qualité des débats et ne pas rester dans le ronron des communications institutionnelles, il nous faudrait pouvoir prendre en compte la venue de quelques intervenants en renom. Enfin publier de façon lisible et agréable les compte rendus de ces réunions sur le net et sur papier. Second point : est-ce bien suffisant de se rencontrer entre collègues une fois par an, ne pourrions-nous souhaiter de nous retrouver au moins une seconde fois pour un voyage d'études, la découverte de nouveaux musées originaux, une journée thématique, la découverte d'une nouvelle technologie muséographique... et là encore il faudra soutenir quelques déplacements par l'octroi de missions. Troisième point : comment assurer la permanence des contacts entre les membres, les responsables du bureau? Deux moyens pourraient être envisagés : Un secrétariat (pas forcément à plein temps je vous rassure!) à l'écoute des membres et de leurs attentes, organisant les réunions de bureau, diffusant les compte rendus, les informations sur la profession, les nouveautés techniques... La production de moyens de communication : site internet régulièrement actualisé, bulletins à périodicité régulière, production de monographies liées à la spécificité du comité, dépliants informatifs... Qu'est-ce que cela pourrait coûter ? En tant que membres d'autres associations je dirais 50 à 70 000 € par an ce qui n'est certes pas en rapport avec les quelques 1500 € que reçoit un comité international de 200 membres votants. Alors me direz-vous, que faire? Je sais bien en tant que membre du Comité pour les Finances et les Ressources de l'ICOM qu'il n'est pas possible d'attribuer 70 000 € par an à 30 comités internationaux, surtout que comme nous le voyons années après années, les comités nationaux ont aussi leurs dures nécessités. Je doute par ailleurs, bien que travaillant dans l'univers de la communication, que des sponsors, mécènes, partenaires se pressent en foule pour nous aider, malheureusement la lisibilité que nous pourrions leur apporter risque d'être un peu insuffisante. Je crois qu'une des voies est la mutualisation des moyens, c'est pourquoi j'ai été très intéressé par le récent mail reçu relatif à "wiki". Déjà accéder à un site collectif sans avoir le souci de savoir qui en assure l'existence et la gestion, à titre onéreux ou gratuit constituerait un progrès. On peut sans doute ensuite réfléchir à une réforme des financements avec des indexations en terme de nombre d'adhérents ou de performances. Il me semble en tous cas qu'à côté d'autre réseaux comme Ecsite ou l'ASTC l'ICOM se doit de jouer pleinement son rôle, de rester aux service de tous ses membres, de bien leur montrer qu'ils font partie d'un gigantesque réseau et qu'au dela de la mise à disposition d'une carte de professionnel, le Conseil International des Musées est un lien permanent qui nous unit dans le respect des mêmes valeurs. Bien cordialement. Bernard Blache Président du Cimuset - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - Change ICOM-L subscription options, unsubscribe, and search the archives at: http://home.ease.lsoft.com/archives/icom-l.html