Cher Patrick, merci pour ta réponse rapide à mes questions autour du 
rôle de médiation de l'ICOM dans les cas de questionnements sur les 
restitutions d'œuvres acquises illégalement. J'ai lu dans Libération ( 
7 février 2007) les déclarations que Alissandra Cummins et Berenice 
Murphy ont données aux rencontres de l'UNESCO autour des problèmes de 
restitutions des œuvres des grands musées occidentaux aux pays 
"exportateurs". Berenice Murphy, présidente du comité de déontologie de 
l'ICOM a soutenu que le problème pouvait être résolu par une "digital 
repatriation", c'est-à-dire que les progrès techniques numériques 
allaient permettre aux pays source de profiter de leur patrimoine via 
des copies numériques, tandis que la présidente de l'ICOM a proposé que 
l'UNESCO produise une liste mondiale du patrimoine mobilier de 
l'humanité pour en faciliter la circulation, chose que je considère 
tout à fait irréalisable étant donné l'ampleur et la complexité de ce 
patrimoine.
Le sens de ces déclarations me décide à prendre la décision de renoncer 
à débattre sur les restitutions dans le cadre de l'ICOM: c'est donc mon 
dernier message sur ce sujet.
Je tiens toutefois à vous répondre: même si l'ICOM, comme vous le 
pensez , ne peut pas remplir un rôle de médiation entre deux parties en 
conflit à moins que la médiation ne soit ouvertement réclamée, il a en 
revanche le devoir de demander à la partie associée à l'ICOM qu'elle 
respecte le Statut et donc le Code de déontologie.

Giovanni Pinna

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