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Valerie Jullien <[log in to unmask]>
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Sat, 13 May 2000 08:00:32 +0200
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TEXT/PLAIN (69 lines)
L'ICOM et La lutte contre le trafic illicite des biens culturels


Ce phénomène connaît une ampleur sans précédent, il n'épargne ni
pays développés ni pays en voie de développement. Ce sont les
églises en Italie, les châteaux en France, les sites
archéologiques en Afrique et en Amérique latine, les temples en
Asie.

Pour combattre le trafic illicite des biens culturels, il est
apparu prioritaire aux professionnels des musées regroupés au
sein de l'ICOM de mener des actions concrètes et efficaces
d'information et de sensibilisation. Les musées doivent être les
premiers acteurs de cette lutte en adoptant des règles
scrupuleuses à l'égard des objets qui leurs sont proposés et cela
dans le respect du Code de déontologie professionnelle de l'ICOM.
http://www.icom.org/deontologie.html

L'action de l'ICOM en matière de lutte contre vols et pillage de
biens culturels se situe généralement en amont de l'action
policière dans un contexte international et non gouvernemental.

Le renforcement des mesures de sécurité dans les musées et la
mise en place
de normes pour les inventaires des collections sont les premières actions
nécessaires à la sauvegarde des objets. 

Parallèlement, en Afrique des ateliers régionaux entre polices,
musées et douanes ont été organisés afin de renforcer la
coopération entre les différents acteurs de la protection du
patrimoine. En collaboration avec l'UNESCO, l'ICOM s'attache
également à promouvoir l'adoption par les Etats des instruments
juridiques nationaux ou internationaux qui protègent le
patrimoine tels que la Convention de l'UNESCO de 1970 ou la
Convention UNIDROIT de 1995.

D'autre part, de façon à sensibiliser le public, l'ICOM publie
une série d'ouvrages intitulée "Cents objets disparus". Ces
publications présentent, par des photos et des descriptions, des
objets volés à des collections publiques ou pillés sur des sites.
Il existe trois publications à ce jour : Cent objets disparus.
Pillage à Angkor (sept. 1993) ; Pillage en Afrique (sept. 1994)
et Pillage en Amérique latine (janvier 1998). Ces ouvrages qui
ont été largement distribués aux professionnels concernés
(musées, marchands, galeries, salles des ventes, police...) ont
permis d'identifier un certain nombre d'objets. Suite à la
parution de "Pillage à Angkor" plusieurs objets répertoriés dans
cet ouvrage ont été retrouvés comme par exemple la statuette DCA
7081 (p. 46) mise en vente par Sotheby's le 2 juin 1992 à New
York (lot 96) et retrouvée en janvier 1995 en Suisse. De même,
suite à la parution de "Pillage en Afrique" des objets volés dans
des musées en Afrique ou pillés sur des sites ont été retrouvés
et restitués aux pays d'origine.

Ces restitutions sont très encourageantes, mais restent
symboliques par rapport à l'ampleur des pillages. Avec la Liste
Rouge (http://www.icom.org/redlist), l'ICOM souhaite attirer
l'attention sur un phénomène encore plus grave qui est celui du
pillage des sites archéologiques qui entraîne la destruction de
données historiques.

Pour plus d'informations :
http://www.icom.org/trafic.illicite.html

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