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Giovanni Pinna <[log in to unmask]>
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Sat, 23 Mar 2002 14:00:47 +0100
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Je vous envoie quelques réflexions sur les questions posées par
l'International Committee Task Force (ICTF) le 21/2/02.

Point 1: "ICs and AOs should eventually merged in one new structure".
Les comités internationaux de l'ICOM et les organisations reliées ont un
statut différent. Les comités internationaux font en effet partie du corps
même de l'ICOM et répondent à son statut, à la différence des organisations
reliées qui sont des associations avec une identité et un statut propre et
qui ont donc avec l'ICOM un rapport de collaboration dans le respect de
leur autonomie. Je ne vois donc pas comment les comités internationaux de
l'ICOM peuvent se fondre avec les organisations reliées en formant de
nouvelles structures. Quel statut auraient ces structures? Elles feraient
toujours partie de l'ICOM ou elles prendraient une nouvelle identité en
dehors de l'association. Si cela arrivait, ne serait-ce pas un
affaiblissement de l'ICOM qui perdrait ses éléments les plus importants en
matière culturelle et technique?

Point 4: parmi les critères pour la création d'un nouveau comité il y a la
condition de l'existence d'au moins cent membres. Cette condition devrait
d'une part prévoir la modification de l'art. 17/5 du statut qui permet la
création d'un IC à partir de la demande d'au moins dix membres, d'autre
part elle rend impossible la création de nouveaux comités internationaux.
Mon expérience dans la création du comité DEMHIST m'a prouvé que au départ
la création d'un comité a lieu grâce à la volonté d'un groupe limité de
personnes (comme le prévoit justement le Statut) et que ce n'est qu'ensuite
que le nombre des membres augmente. Le nombre de cent parait donc
exhorbitant et casserait la possibilité de créer des comités consacrés à
des secteurs de la muséologie limités mais si spécialisés qu'ils ne peuvent
pas être inclus à l'intérieur d'autres comités ( comme l'égyptologie, le
verre etc...). D'autre part je considère que l'ICOM devrait protéger la
spécialisation tout en veillant à ce qu'elle soit insérée dans une action
de collaboration générale entre les différentes disciplines muséales.

Point 6: obligation de publier une newsletter. Ce problème ne peut être
affronté si on ne règle avant en les discutant les "legal and financial
problems" inclus dans la section D. La nécessité que les comités produisent
de la littérature scientifique devra faire partie de nos discussions sur
les ressources économiques.

Point 8: Creation of a New ICOM standing Commission on ICs. Pour ma part je
ne suis pas tout à fait contraire à la création de nouveaux organismes.
Dans le cas spécifique, le comité exécutif et le comité consultif peuvent
très bien exercer les fonctions de la commission proposée. Nous ne pouvons
nier que la création continuelle de nouveaux groupes, comités et
commissions est un signe plutôt négatif pour une association: la
prolifération des structures bureaucratiques et administratives ne signifie
pas une efficacité accrue, mais au contraire est indice d'attention aux
procédures plutôt qu'aux contenus et aux objectifs.

Giovanni Pinna
Executive Council

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