Dear Giovanni,
Thank you for this.
There is I think a misunderstanding about the law and practice relating to
Mediation - which is now very widely used to try to resolve disputes
without the potentially enormous cost (and often long delays) of legal
action through the courts. However, mediation is only possible if both
parties to any dispute agree to this. Also, evne if ICOM facilitiated
mediation, the eventual solution will be proposed to the two parties by the
mediator or mediators on a particular case as individuals, not on behalf of
ICOM.
Since at least the 1983 General Conference ICOM has argued that disputes
over e.g. the ownership of objects in a museum collection should be kept
out of the courts so far as possible, and instead should be dealt with by
negotiation between the parties to the dispute. In this latest move, (as
described in the current ICOM News), ICOM is now actively promoting the
principle of mediation, and is willing give practical assistance to
arranging this if both parties agree to this way of resolving the dispute.
However, ICOM cannot impose mediation, even less a settlement, if the two
parties do not agree. Nor could the ICOM Executive Council, Legal Affairs
Committee or Ethics Committee properly reach a view on the justice or
otherwise of any dispute, such as that between the Italian State and the
Getty Museum, without studying and testing independently all the evidence
presented by each side in support of their case.
Following the same principle the ICOM Legal Affairs Committee similarly
decided in 2006 that ICOM cannot properly intervene in the apparently
well-documented claim by the Republic of Slovenia against Italy demanding
the return of works of art and collections "temporarily" removed to the
Italian mainland for safety during World War II, since we have noly seen
one side of the case.
Best wishes
Patrick Boylan
(Chairperson, ICOM Legal Affairs Committee)
==================
On Feb 9 2007, Giovanni Pinna wrote:
> Je remercie Alissandra Cummins pour sa réponse à ma demande
> d’informations à propos de la position de l’ICOM sur le contentieux qui
> oppose le gouvernement italien et le Getty Museum et je remercie aussi
> ceux qui, pas si nombreux en vérité, ont soutenu ma demande. Il est
> surprenant que même chez ceux-ci il n’y ait eu aucun représentant du
> Conseil de l’ICOM Italie, étant donné que je considère que le comité
> national italien aurait dû être le premier à demander une intervention
> de médiation de l’ICOM.
>
> Ces derniers temps l’ICOM s’est en effet posé comme médiateur en cas de
> « litiges de propriété » entre sujets différents et a consacré à cet
> argument le numéro 3 (2006) des Nouvelles de l’ICOM, avec des articles
> de grand intérêt de Richard West et de Berenice Murphy. Malgré cela il
> m’apparaît d’après la réponse de la Présidente Alissandra Cummins que
> dans ce cas précis l’ICOM ne se soit pas proposé comme médiateur, mais
> soit dans une position d’attente, se limitant à soutenir
> « explicitement le droit du gouvernement italien à intenter une action
> en justice à l’encontre des musées pour le retour des biens culturels
> illégalement exportés » ( un droit que par ailleurs tout Etat peut
> exercer même sans le consentement de l’ICOM ) et à réaffirmer la
> position de l’association sur l’éthique des acquisitions prévue dans le
> code de déontologie.
>
> Il me semble que cette position passive d’attente ne s’accorde pas avec
> la fonction active de médiation que l’ICOM voudrait remplir dans les
> contentieux internationaux et je voudrais donc solliciter le comité
> pour la déontologie et le comité pour les affaires juridiques pour
> qu’ils démontrent que l’ICOM a vraiment une capacité de médiation
> surtout quand on voit impliqués des musées inscrits à l’Association qui
> ont par statut l’obligation de respecter dans sa totalité le code de
> déontologie.
>
> Je crois que le devoir moral des restitutions est valable non seulement
> vis-à-vis des nations que les canadiens nomment « premières nations »,
> mais aussi de tous les peuples, y compris certains peuples européens
> qui ont subi sur leur territoires des saccages et des pillages pendant
> des siècles et qui ont le droit moral, outre celui juridique , de
> réclamer la restitution des biens dont serait prouvée l’exportation
> illicite, les fouilles clandestines et le collectionnisme illégal.
>
> Giovanni Pinna
>
>
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Change ICOM-L subscription options, unsubscribe, and search the
archives at: http://home.ease.lsoft.com/archives/icom-l.html
|